Le 14 avril se déroulera un procès dans le Valais, en Suisse contre un militant genevois parti soutenir la révolution au Rojava.

Poursuivi par le tribunal militaire car il est accusé d’avoir violé la dite « neutralité suisse » en faisant un « service militaire à l’étranger » et en ayant pris les armes « pour combattre l’état islamique en rejoignant les YPG » (unités de protection du peuple), Guillaume en tant que militant révolutionnaire quant à lui défend qu’il est parti soutenir la révolution au Rojava, un territoire du nord-est de la Syrie, autonome depuis 2012, majoritairement kurde. Il n’a jamais exprimé ce qu’il avait fait là bas, pour lui, peu importe s’il a participé au projet militaire ou civil, car « la révolution a besoin des des deux. »

Pourtant, malgré qu’il n’ait jamais exprimé avoir pris les armes au Rojava, il est poursuivi par un tribunal militaire, Guillaume défend qu’en réalité l’Etat suisse le poursuit pour avoir soutenu la révolution au Rojava, en tant qu’internationaliste et non pas parce qu’il « aurait pris les armes ».

Ce qui rappelle les condamnations par des tribunaux militaires des internationalistes suisses parti.es avec les Brigades Internationales se battrent contre le fascisme en Espagne durant la guerre civile (1936-1939).

Dans le même temps que l’Etat suisse poursuit certain.es de ses citoyen.nes car ils et elles auraient violé la « neutralité » nationale, celui-ci a pourtant vendu pendant très longtemps des armes à la Turquie, et ou toujours aujourd’hui certains composants d’armes. Certains fonds destinés à des groupes combattants en Syrie, notamment pour l’état islamique ont été abrités en Suisse, ce qui permet de poser certains doutes sur la « neutralité suisse » et les intérêts qu’elle peut, et qu’elle a pu avoir à travers les conflits dans le monde et dans l’histoire.

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