Mercredi 23 avril, à l’occasion de sa venue à Gembloux dans le cadre des conférences AZUR (qui visent à expliquer les nouvelles réformes du gouvernement wallon) , Georges-Louis Bouchez a été accueilli par un comité antifasciste et syndicaliste organisé par la Coalition Antifasciste de Namur (CAN), contre la politique menée par le MR. Dès sa sortie de voiture, le président du MR a été aspergé de bière auquel il a réagi avec agressivité.
Plutôt que de garder son calme, Georges-Louis Bouchez a immédiatement cherché la confrontation, allant jusqu’à bousculer manifestant·es et policiers.
Sur les images diffusées, on le voit s’emporter, tentant de forcer le passage en se débattant contre les forces de l’ordre, qui doivent intervenir pour le retenir.
Ce comportement n’est pas un dérapage isolé. Il s’inscrit dans une stratégie politique assumée par Georges-Louis Bouchez et le MR : multiplier les provocations, forcer l’affrontement (comme ce fut le cas le 8 mars dernier), et instrumentaliser ensuite les réactions pour accuser la gauche de « violence » et de censure. Une manœuvre médiatique bien rodée, qui vise à détourner l’attention des véritables violences dénoncées par les manifestant·es : celles des politiques antisociales et racistes menées par le gouvernement Arizona, auquel le MR participe pleinement.
La personne qui a versé une bière sur GLB a été privée de liberté et a passé la nuit en garde à vue.

