Alors qu’une trêve de quelques jours a été conclue entre Israël et la résistance, on estime qu’au moins 14 854 personnes ont été tuées en Palestine par l’armée israélienne avec le soutien de l’UE et des Etats-Unis. Parmi elles, plus de 6 000 enfants. Plus de 7000 personnes sont portées disparues, certainement sous les gravats des bâtiments détruits. En Cisjordanie, plus 226 palestinien·nes auraient été tué·es Plus de 35 000 personnes ont été blessées à la suite des bombardements. Plus de 1,5 millions de palestinien·nes ont été déplacé·es depuis le 7 octobre. Ces chiffres ont été comptabilisés et communiqués par le gouvernement gazaoui.
De son côté, l’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme a déclaré ce vendredi que 20 031 Palestinien·nes auraient été tué·es, dont 8 176 enfants, et que plus de 36 000 avaient été blessés.
Ainsi, 45 000 résidences ont été complètement détruites, et 233 000 résidences l’ont été partiellement. 266 écoles ont été endommagées et 67 totalement détruites. 102 bâtiments du gouvernement gazaoui ont subi d’importants dégâts. 85 mosquées ont été complètement détruites, 3 églises ont été sérieusement endommagées. Malgré la trêve, l’armée israélienne a tiré sur des palestinien·nes qui tentaient de rejoindre leur maison après avoir été déplacé·es.
Plus de 3000 palestinien·nes ont été emprisonné·es depuis le 7 octobre, beaucoup font écho de torture, de conditions de détention terribles et de punition collective. Début novembre, au moins 7000 palestinien·nes étaient détenu·es dans les geôles coloniales parmi lesquelles 200 enfants et 62 femmes. Les palestinien·nes sont très souvent détenu·es illégalement. Souvent fait sans procès, sans connaissance du motif et sans date de libération, ces détentions sont appelées « détentions administratives », qu’Israël peut renouveler indéfiniment tous les 6 mois.
La trêve a été conclue entre Israël et la résistance palestinienne sur une opération d’échange entre des prisonnier·es palestinien·nes – qu’on pourrait également nommer otages – et celles et ceux israéliens détenu·es depuis le 7 octobre. 150 palestinien·nes vont être libéré·es en échange de 50 israélien·nes. Lundi la trêve a été prolongée jusqu’à ce jeudi 30 novembre, en s’accordant sur un nouvel échange d’otages.
Depuis le 7 octobre, l’Etat colonial et fasciste a multiplié les crimes de guerre en attaquant les hôpitaux, tuant massivement des civils, en utilisant du phosphore blanc, en imposant un blocus encore plus inhumain que celui en place, … Gaza est un cimetière en ruine pour enfant. L’agression israélienne s’apparente de plus en plus clairement à une campagne génocidaire et à un nettoyage ethnique de masse laissant présager le pire quant à la possibilité d’une seconde Nakba*.
Légende :
Cet article a été rédigé le 25 novembre selon les décomptes du 24 novembre.
La Nakba*, qu’on peut traduire par « La Catastrophe » en français, signifie pour le peuple palestinien le début de sa colonisation et l’exode forcé de plus de 750 000 palestinien·nes. Cet exode a été organisé, pensé, préparé par les milices armées sionistes et son futur gouvernement lors de la création de l’Etat d’Israël en 1948 et la 1ère guerre « Israélo-Arabe ». Des centaines de villages palestiniens ont été détruits, des centaines de palestinien·nes ont également été massacrés comme lors du tristement connu massacre de Deir Yassin où une centaine de palestinien·nes ont été froidement assassiné·es par les groupes paramilitaires sionistes l’Irgoun et le Lehi. Le massacre de Deir Yassin a servi comme une arme de guerre psychologiste pour pousser les palestinien·nes à quitter leur village avant même que les milices sionistes arrivent.
Sources :
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